Dans l’antiquité tardive ou « bas-empire », les relations entre les peuples constituants ou extérieurs à l’empire Romain sont ambivalentes. Les alliés sont potentiellement des ennemis et inversement, à chaque contexte ses alliances.
Pourtant en 451 après J.-C. les peuples fédérés de l’empire d’occident répondront à l’appel d’Aetius, généralissime d’Occident, pour stopper une grande menace : L’incursion d’Attila, chef des Huns, et de ses alliés au sein de l’empire.
Une gigantesque bataille s’ensuit en deux étapes : Orléans le 14 juin puis dans les environs de Troyes le 20 juin. On nomme cette dernière bataille « Bataille des champs catalauniques » (Campus Mauriacus), lieu supposé du conflit.
Si l’empire romain est souvent présenté comme gagnant, les deux belligérants en sortent très affaiblis. Ainsi l’empire Hunnique disparaitra 3 ans plus tard ainsi qu'Attila et Aetius et l’empire Romain d’Occident s’effondrera 25 ans plus tard, date consensus pour désigner la fin de l’antiquité.
A l’inverse les anciens peuples fédérés confortent leurs places dans le monde et poursuivrons l’écriture de l’histoire.